
Photo : www.fugues.com
« Nous appelons les parents à dénoncer les homosexuels, même leurs propres enfants », a affirmé Sismondi Barlev Bidjocka (photo), président d'un regroupement de jeunes, le Rassemblement de la jeunesse camerounaise (RJC), organisateur de la manifestation.
« Nous le faisons déjà (dénoncer les homosexuels). Nous les dénonçons à la police de façon systématique. Nous avons créé un réseau avec la police des moeurs pour envoyer les homosexuels devant la barre (en justice) qu'ils soient mineurs ou pas », a ajouté ce journaliste local connu pour son homophobie qui se pose en porte-parole de la jeunesse.
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« Ils s'embrassaient déjà en public. Mais ils ont cessé depuis que nous avons lancé une campagne contre eux », a-t-il poursuivi. Les membres du RJC ont distribué des prospectus contre l'homosexualité aux automobilistes et passants.
« Non à l'homosexualité au Cameroun... L'homosexualité est un crime contre l'humanité... La jeunesse dit 'Non! Non! Et Non! à cette criminalité comportementale' » pouvait-on lire notamment sur les 12 000 tracts imprimés selon Sismondi Barlev Bidjocka?
Sur les tracts, le RJC rappelle que « l'article 347 bis du Code pénal camerounais: 'toute personne ayant des rapports avec une personne de même sexe est passible de 6 mois à 5 ans de prison et de 200 000 FCFA (500 dollars) d'amende' ».
Cette journée entendait « prémunir contre les conséquences de cette dérive comportementale [l'homosexualité, ndlr] , notamment les hémorroïdes, l’incontinence, le VIH/Sida et autres infections ».
Plusieurs défenseurs africains des droits de l'Hommme ont dénoncé lundi « l'organisation (au Cameroun) d''une journée de lutte contre l'homosexualité' et la poursuite des arrestations d’hommes soupçonnés d'être gais », dans un communiqué.
Par : Hector Cartier www.fugues.com
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